Le Trait’Coq est une solution révolutionnaire à tous les problèmes de stockage et de traitement des coquillages et crustacés hors de leur milieu naturel.

Des années d’essais sur plusieurs exploitations prototypes ont permis d’optimiser le procédé avec le contrôle des services vétérinaires.

Avec ce procédé, les bacs sont chargés directement en mer sur les parcs. Ils sont ensuite ramenés à terre et sont aussitôt opérationnels en phase de dégorgement.

Il n’est donc plus nécessaire d’utiliser des bassins et des arrivées d’eau de mer, gros consommateurs d’électricité liées à l’oxygénation

Présentation du Trait’Coq

Le principe repose sur des bacs empilables de type caisse palette de 100 x 120 aménagés avec une grille de fond    de manière à créer un espace de sédimentation, une séparation latérale pour créer un circuit d’eau pour une ré-oxygénation de celle-ci, et un circuit de débordement pour la vidange ou l’alimentation d’un autre bac au-dessous.

Lors du cycle de traitement, toutes les eaux sont collectées, dégrillées, préfiltrées et dirigées vers une ou des réserves d’eau.

Une ou plusieurs unités de pompages assurent l’aspiration et le refoulement vers des  filtres adaptés en fonction des coquillages ou crustacés, selon un débit et une pression optimisée.

La stérilisation de cette eau est ensuite assurée par un système U.V. Le procédé prévoit un système de thermorégulateur. Ce principe peut fonctionner en circuit fermé ou ouvert selon la  chaîne de traitement. Le phénomène de marée peut être simulée au moyen d’une horloge.

Utilisation et fonctionnement du Trait’Coq

Les bacs Trait’Coq doivent être utilisés de préférence en chambre froide ou avec  un refroidisseur d’eau sur le circuit. Les bacs peuvent être empilés par trois avec une seule sorte de produit par ligne de bacs.

Le premier bac est alimenté en eau par une arrivée aérienne munie d’injecteurs permettant une parfaite oxygénation. L’eau s’oxygène à nouveau en circulant dans la paroi latérale et tombe dans le deuxième bac jusqu’au troisième posé au sol.

L’eau est récupérée dans une réserve de manière à circuler en circuit fermé.
Elle est filtrée préalablement à son entrée dans la réserve, pompée et filtrée à nouveau, stérilisée par un passage U.V puis est redirigée vers les bacs.
Le cycle des marées est également reproduit de manière à permettre une acclimatation rapide des crustacés, coquillages et moules à leur nouvel environnement.

En cas de surcharge des bacs ou en cas d’une température élevée de l’eau, on peut    adjoindre sur le circuit un système d’injection d’oxygène liquide. Avec ce type de stockage il n’est pas nécessaire que les bassins soient situés à proximité immédiate de la mer, l’eau pouvant parfaitement faire l’objet d’un REUSE de un à plusieurs mois selon l’usage et les produits travaillés.

Schéma du Trait'Coq

Intérêts du dispositif

  • Réduction de la manutention : les produits sont moins sujets au stress et offrent de ce fait une meilleure tenue hors d’eau.
  • Le produit est toujours stocké à bonne température d’où une diminution substantielle des pertes et une meilleure tenue au transport et à l’étal.
  • Stockage par lot beaucoup plus aisée d’où une traçabilité parfaite ainsi qu’une gestion des stocks moins contraignante.
  • Pour une traçabilité complète, on peut adjoindre sur le circuit d’eau, un captage pour l’analyse bactériologique, le contrôle de la salinité ou de l’oxygène dissous.
  • Installation mobile qui peut s’adapter à toute structure de bâtiment.
  • Gain en termes d’investissements : il n’est plus nécessaire de construire des bassins avec la contrainte des horaires des marées pour le remplissage,
    Il est donc inutile de se trouver à proximité de la mer :  une installation est possible sur un port ou à proximité des transporteurs.
  • Surface de stockage réduite :
    • Bacs TRAIT COQ® : 1000 KG de moules/m². Manutention de trois bacs.
    • Caisses ajourées 60×40 h 20 : 70 Kg/m², pour arriver à 1000 Kg, il faut stocker sur une hauteur de 13 caisses d’où la nécessité de disposer de bassins d’au moins 2.40m de profondeur ou utiliser une surface de 4m² pour une tonne. (Idem pour moules en sacs). Manutention de 65 caisses (palettes + personnel)
    • En cas de panne électrique les bacs se vident petit à petit (10mn environ), donc aucun risque de perte de produits en eau morte.
  • Phénomènes de pollutions évitées ou interdiction de pêche pour cause de dinophysis.
  • Récolte sur parc de stockage de pêche, ramasse sur port, expédition vers un autre site directement avec les bacs.
  • Pour l’expédition, on reprend les bacs pour les envoyer vers la salle de conditionnement : confort, souplesse de travail et gain de main d’œuvre.

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